Clarinette ou alto ? Paul Zientara ne semble pas jouer d’un archet, il chante, avec dans le timbre de son alto des inflexions sensibles qui sont les mots même que Brahms mit derrière chaque mesure de ses œuvres ultimes. Continuer la lecture de Les Sonates du crépuscule
Tous les articles par Jean-Charles Hoffelé
Apostilles
La Sicilienne avoue le son royal qui est la signature de Luis Fernando Pérez, le même qui distillera dans le Liebeslied ces murmures dorés ; ils font songer à des Jeux d’eau, manière de faire transparaître Liszt derrière Schumann et non l’inverse. Continuer la lecture de Apostilles
Alto insulaire
Ne courrez pas au Concerto de Walton, l’un de ses chefs-d’œuvre, vous aurez bien le temps d’y venir ! Laissez-vous plutôt ensorceler de nostalgie par l’Elegy où Herbert Howells apporte une réponse inattendue à l’Introduction et Allegro Continuer la lecture de Alto insulaire
Maître des timbres
Faut-il accorder tant d’importance à la filiation Chopin dont aura bénéficié Raoul von Koczalski en suivant l’enseignement de Karol Mikuli ? Gageons que s’il n’avait jamais connu Milkuli, Koczalski aurait naturellement « parlé Chopin ».
Son sens du rubato tend au tactus naturel des œuvres Continuer la lecture de Maître des timbres
Impérieux
Le ton sombre de cette Haffner, jusque dans le Finale (il ne faut pas avoir le giocoso de Bruno Walter en tête..), surprendra. La Linz sera de la même eau, sévère, hautaine, mais comme la Haffner fascinante par les audaces de la relecture Continuer la lecture de Impérieux