Ondine s’éploie dans des eaux profondes, elle est bien cette créature de la nuit un peu Lorelei dont le rire se diffracte sur le clavier. C’est tout ce que Philippe Guilhon-Herbert donnera de Gaspard de la nuit Continuer la lecture de Son Ravel
Les Sonates du crépuscule
Clarinette ou alto ? Paul Zientara ne semble pas jouer d’un archet, il chante, avec dans le timbre de son alto des inflexions sensibles qui sont les mots même que Brahms mit derrière chaque mesure de ses œuvres ultimes. Continuer la lecture de Les Sonates du crépuscule
Apostilles
La Sicilienne avoue le son royal qui est la signature de Luis Fernando Pérez, le même qui distillera dans le Liebeslied ces murmures dorés ; ils font songer à des Jeux d’eau, manière de faire transparaître Liszt derrière Schumann et non l’inverse. Continuer la lecture de Apostilles
Alto insulaire
Ne courrez pas au Concerto de Walton, l’un de ses chefs-d’œuvre, vous aurez bien le temps d’y venir ! Laissez-vous plutôt ensorceler de nostalgie par l’Elegy où Herbert Howells apporte une réponse inattendue à l’Introduction et Allegro Continuer la lecture de Alto insulaire
Maître des timbres
Faut-il accorder tant d’importance à la filiation Chopin dont aura bénéficié Raoul von Koczalski en suivant l’enseignement de Karol Mikuli ? Gageons que s’il n’avait jamais connu Milkuli, Koczalski aurait naturellement « parlé Chopin ».
Son sens du rubato tend au tactus naturel des œuvres Continuer la lecture de Maître des timbres