C’est entendu, et elle ne s’en cache pas, Natalie Dessay a abandonné sa carrière d’opéra, réussi sa reconversion au musical et à la mélodie, accepté le vieillissement de sa voix, et développé son plaisir de toujours à « conter ». Je la vois encore débrouillant pour les têtes blondes dans la cage toute noire de Continuer la lecture de Pas pour rire
Archet-monde
Alina Ibragimova ne fait rien comme personne, elle appartient à cette nouvelle génération de violonistes qui se servent de leur instrument à des fins expressives, sans plus se soucier du beau son – Patricia Kopatckhinskaja pourrait être artistiquement sa sœur jumelle. Continuer la lecture de Archet-monde
Avant Schubert
Václav Tomášek est passé à une relative postérité par ses Églogues, bagatelles pastorales d’un envoûtant sentiment poétique. Cela aura suffit pour le situer dans l’orbe des beethovéniens, alors que je l’ai toujours trouvé plus proche de Schubert, pour le sens mélodique, l’harmonie profonde et étrange de ses tonalités mineures surprenantes, et le discours intime. Continuer la lecture de Avant Schubert
Le son Poster
Tom Poster entre dans la rêverie agreste de la Sonate « Pastorale » en poète, avec un clavier tout en sfumatos. Il prend son temps, cherchant les équilibres, trouvant les suspensions du discours, ne brusquant rien. Sonorité admirable qui rappelle celle que jadis Solomon Continuer la lecture de Le son Poster
Symphonie moderne
Chaplin composa au moins un chef-d’œuvre : sa musique pour ses Temps modernes. Les délires absurdes de l’ère industrielle lui inspirèrent une fantastique machine Continuer la lecture de Symphonie moderne