Désarmant Mieczysaw Weinberg : il ouvre son Concertino pour violon et cordes avec un cantabile du soliste, phrase infinie qui module tendrement dans une douceur soyeuse, pas assez pourtant pour que le rêve ne soit pas triste. Gidon Kremer avait en quelque sorte révélé l’œuvre au disque, l’affirmant un rien trop. Continuer la lecture de Lyrico
Archives par mot-clé : CPO
L’orchestre de Gouvy
L’estime, l’amitié de Berlioz n’y firent rien. La France romantique ignora un de ses plus grands compositeurs, car il eut le malheur de naître prussien alors que la Sarre était rendue à la future Allemagne après Waterloo. Continuer la lecture de L’orchestre de Gouvy
Dans l’ombre de Brahms
Pur produit – comme Mendelssohn – de la grande bourgeoise juive éclairée qui fit tant pour le rayonnement des arts dans l’Allemagne romantique, Friedrich Gernsheim et sa musique sont frileusement redécouverts depuis que l’on s’est penché sur le cercle des familiers Continuer la lecture de Dans l’ombre de Brahms
Vers les modernes
Josef Suk, gendre d’Antonín Dvořák, a connu le quatuor de l’intérieur : il tenait le second violon du Quatuor Tchèque. Les partitions rassemblées constituent une intégrale cohérente de tout ce qu’il aura écrit pour les quatre cordes ou plus (le Quintette avec piano Op. 8) Continuer la lecture de Vers les modernes
L’autre Haydn
Frère cadet de Joseph, auteur entre autre de quarante-trois symphonies, de dix-neuf quatuors, aimé du Prince-Archevêque Colloredo qui lui offrira des funérailles somptuaires, Michael Haydn est demeuré sa vie durant l’enfant de Salzbourg. Continuer la lecture de L’autre Haydn