Archives par mot-clé : Decca

Dans la nuit sans fin

Le secret le mieux gardé des Pays-Bas ? Alphons Diepenbrock. Intime de Mahler et son interprète (il dirigea la 4e Symphonie à la tête du Concertgebouw), ami de Richard Strauss, admiré par Schoenberg avec lequel il entretint Continuer la lecture de Dans la nuit sans fin

Machine à remonter le temps

Fait assez rare pour être souligné : Decca, l’éditeur de Nelson Freire aujourd’hui, publie un double album de concertos issu de sources radiophoniques diverses. Ce Radio Days en bluffera plus d’un, il nous rend Freire dans la vingtaine et le début de sa trentaine, et là où il fut vraiment toujours chez lui : au concert.

Ambitus 1968-1979, territoire Allemagne Continuer la lecture de Machine à remonter le temps

Incendie au Walhalla

2 Octobre 1961, Georg Solti lève sa baguette sur sa première Walkyrie londonienne. Quelle soirée ! En 1958, Solti avait posé à Vienne la première pierre de sa Tétralogie Sonic Stage, un Or du Rhin qui fit couler beaucoup d’encre et enthousiasma la critique britannique. John Culshaw, le producteur de Decca, y avait invité Continuer la lecture de Incendie au Walhalla

Liszt & Magnard : les oubliés d’Ansermet

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Les 5, 7, 9 & 10 septembre 1967, Ernest Ansermet enregistra le chef d’œuvre orchestral de Franz Liszt, Une Faust-Symphonie, qu’il dirigea également durant son dernier concert en tant que directeur musical à la tête de L’Orchestre de la Suisse Romande, le 5 avril. A la fin de son existence, le chef suisse professait une véritable passion pour la musique du compositeur hongrois, dont il louait les audaces harmoniques autant qu’orchestrales. D’un dramatisme alerte et flamboyant, d’une richesse coloriste étonnante (pour seul exemple, le pupitre de cors, fabuleux dans Faust, la première partie), d’une maîtrise architecturale parfaite, la conception d’Ansermet demeure l’une des plus passionnantes par son art fait de concentration et de violence brutes, et surtout par la diversité de ses climats. Gretchen introduit le caractère vraiment intrinsèque à la musique, s’y mêlent tendresse amoureuse et lyrisme teinté d’ironie. Continuer la lecture de Liszt & Magnard : les oubliés d’Ansermet