On ne le rappelle pas assez : Helmut Walcha fut voyant, la cécité ne l’aura reclus en musique qu’à l’âge de seize ans, Günther Ramin qui pensait s’être trouvé un successeur dans ce grand jeune homme brillant qui dominait sa classe au Conservatoire de Leipzig par sa maîtrise déjà stupéfiante des œuvres de clavier de Bach Continuer la lecture de Né pour Bach
Archives par mot-clé : Deutsche Grammophon
Pfitzner
Les curieux iront incrédules entendre Im Abendrot, ultime des Quatre derniers Lieder par quoi Matthias Goerne referme cet album postromantique. D’autres se seront immergés dans les Wesendonk Lieder où le piano empli de rêves troubles de Seong-Jin Cho fait mieux qu’un orchestre Continuer la lecture de Pfitzner
Le fils spirituel
Bach fut son œuvre. Né Saxon, formé comme Peter Schreier dès l’enfance à chanter les cantates dans le Kreuzchor de Dresde, Karl Richter ne pouvait pas échapper à son destin. Un père pasteur, et l’orgue pour instrument une fois la voix d’enfance muée Continuer la lecture de Le fils spirituel
Le Grand Hans
Decca finit par céder à l’insistance de John Culshaw, qui avait promené son équipe technique de Vienne à Berlin. Un chef « à l’ancienne » méritait d’intégrer l’équipe de l’éditeur anglais, Hans Schmidt-Isserstedt. Ce petit homme à la battue karajanesque Continuer la lecture de Le Grand Hans
Légendes de Bohème
Le plus beau concerto pour violon du répertoire romantique ? Je le crois bien, à égalité avec celui de Brahms. L’un et l’autre ont leurs muses tziganes, et en fait plus encore celui de Brahms (et un peu forcé, cantonné au Finale) que celui de Dvořák Continuer la lecture de Légendes de Bohème