Glenn Gould l’avait osé : prendre dans les opus de Brahms les Intermezzos, les jouer pour leur esthétique du transitoire, quasi comme des ellipses de musique, mais il en était resté à dix, durée du microsillon oblige.
Anna Vinnitskaya voue avec raison une admiration à son maître, Evgeni Koroliov. Enregistrant les concertos pour clavier de Bach, elle lui offre l’opus majeur, le grand ré mineur où tant transformèrent leur piano en prophète, à commencer par Dinu Lipatti. Continuer la lecture de Le maître et la disciple→
Beethoven parvenu au sommet de son art ne quittait plus son piano, creuset de sa grammaire, et y revenait aux deux principes qui la formèrent : l’improvisation et la variation Continuer la lecture de Bagatelles testamentaires→
Sviatoslav Richter ne jouait pas forcément tous les Miroirs (mais il finit un jour par le faire), Tatiana Nikolayeva pas plus, Evgeni Koroliov, dans le très déconcertant disque Ravel qu’il vient de faire paraître, n’en extrait que La Vallée des cloches qui ouvre l’album, et des Oiseaux tristes quasi silencieux. Pourtant Continuer la lecture de Miroirs brisés→
Ce n’est pas le premier album Mozart d’Evgeni Koroliov. En 2006, pour la SWR et Kerstin Hänssler, il enregistrait trois Sonates (KV 282, 331, 457), liant la Fantaisie KV 475 au premier mouvement de la Sonate KV 457 : même tonalité, ut mineur Continuer la lecture de Limpide→
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