D’emblée : le chef-d’œuvre de Rameau, outrageusement relu par Jonathan Kent, spectacle flashy et qui s’imagine provocateur, ne se regarde simplement pas, d’autant qu’Ivan A. Alexandre avait préalablement remis Hippolyte et Aricie dans les lumières, les costumes, les décors et la machinerie Continuer la lecture de A entendre
Archives par mot-clé : Jean-Philippe Rameau
Munch chez Svetlanov
1965, Charles Munch monte sur l’estrade de l’Orchestre Symphonique d’Etat de l’URSS pour donner un programme entièrement français : Deuxième Symphonie d’Honegger, quatre pièces tirées du Dardanus de Rameau, La Mer et la Seconde Suite de Bacchus et Ariane. Moscou ne l’avait plus vu depuis 1956, à l’occasion d’une tournée de l’Orchestre Symphonique de Boston, mais les mélomanes gardaient en mémoire son style flamboyant. Continuer la lecture de Munch chez Svetlanov
Rameries IV : Cabinet de curiosités
Cathy Krier n’a pas froid aux yeux. Contrairement à ses collègues pianistes qui marient Rameau à Debussy, elle confronte dans un album-manifeste assez clouant la Suite en sol, La Dauphine et quatre Pièces de Clavecin en Concerts à la Musica Ricercata de Ligeti. Continuer la lecture de Rameries IV : Cabinet de curiosités
J. S. Bach et les premières années de la série Archiv
Au cours du XXe siècle, l’interprétation de la musique de Johann Sebastian Bach, comme celle de ses contemporains et prédécesseurs les plus illustres (Georg Friedrich Haendel, Jean-Philippe Rameau, Claudio Monteverdi, Heinrich Schütz, etc…), connut Continuer la lecture de J. S. Bach et les premières années de la série Archiv
Rameries III : Pincées
Et si en fin de compte la grande invention de Rameau, ce théoricien, ce scientifique des notes, était la liberté ?
Mahan Esfahani répond oui. On espérait depuis Scott Ross un ton aussi libre et subtil, jusque dans un lexique ornemental qui saisit et prolonge les épices harmoniques dont regorge le magnifique Rückers de 1636 aux registres si savoureux. Tout y est, Continuer la lecture de Rameries III : Pincées