Il fallait l’oser : diriger du clavier cette symphonie qui est à peine un concerto et où le jeune Brahms aura fait, comme dans ses deux premières Sonates de piano, sa révolution.
Pour l’intrada, jouée large, plus inquiète que fulgurante, vrai paysage de Baltique, Lars Vogt s’affirme absolument chef Continuer la lecture de Orage→
Le cycle, capté somptueusement par les techniciens du son est-allemands au long des années soixante-dix aura toujours une diffusion peu empressée à l’Ouest : Philips avait déjà Haitink et son Concertgebouw, mais enfin la collaboration avec la VEB devait être honorée. Continuer la lecture de Brahms solaire→
Un quasi-silence ouvre ce disque : Evgeni Bozhanov murmure la transcription raréfiée, une essence de notes, que Max Reger aura tirée de Morgen de Richard Strauss, merveille qui étend sur l’auditeur un rêve profond que prolonge encore dans le même tempo large le Poco Allegretto de la Troisième Symphonie de Brahms, toujours résumé au piano avec le même soin minimaliste par Reger. Continuer la lecture de Schubert paysagé→
Passons sur L’Horloge de Haydn, l’orchestre s’y chauffe, voir s’y échauffe parfois, Klemperer est un peu assis sinon dans le Finale, et puis même pour mes oreilles si confites en enregistrements historiques pour les symphonies de HaydnContinuer la lecture de Passacaille et paysages→
Brahms fit sa révolution avec la Troisième Sonate : cinq mouvements avec avant le Finale ce « Rückblick » où le temps s’arrête et où la silhouette de Schumann paraît – moment sidérant. Nelson Goerner la joue comme il est, classique, et réfléchi Continuer la lecture de Symphonie de piano→
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