Sir Simon Rattle revient à La Petite renarde rusée qu’il avait enregistrée au studio d’Abbey Road pour EMI en langue anglaise, dans la foulée des représentations à Covent Garden, voici trente ans déjà.
Qui aurait parié sur ce petit homme aux allures de fonctionnaire, peu enclin à ce sport moderne de la communication ? Paradoxalement, pas ses compatriotes tchèques. Longtemps Supraphon, le label national, l’ignora. Il fallut Continuer la lecture de Perfection Mozart→
Le plus beau concerto pour violon du répertoire romantique ? Je le crois bien, à égalité avec celui de Brahms. L’un et l’autre ont leurs muses tziganes, et en fait plus encore celui de Brahms (et un peu forcé, cantonné au Finale) que celui de DvořákContinuer la lecture de Légendes de Bohème→
Kubelík, entrant chez Deutsche Grammophon, eut immédiatement le projet d’enregistrer un cycle Janáček : il s’était employé à l’Opéra de Munich à présenter en allemand (autant par son souci de rendre les ouvrages plus accessibles aux spectateurs de l’Opéra d’État de Bavière, qu’admiratif des subtiles traductions de Max Brod) Continuer la lecture de Doublé magique→
Pari difficile pour tout ténor non tchèque : incarner le jeune homme du Journal d’un disparu où Leoš Janáček résuma son art de mettre des notes sur les phonèmes moraves et de résumer à une voix son théâtre le plus intime Continuer la lecture de Se perdre→