« Spohr est un mollusque, mais un noble mollusque », raillait Schumann, portrait du compositeur autant que de sa musique. Un autre jugement ? Beethoven trouvait l’harmonie de ses symphonies trop encombrée de chromatismes.
Evgeny Kissin n’enregistrera probablement jamais l’intégrale des Sonates de Beethoven, regret qu’avive ce stupéfiant double album où son nouvel éditeur Deutsche Grammophon, a assemblé des prises de concert choisies par l’artiste. Continuer la lecture de Ad astra per aspera→
Alfred Brendel, l’entendant jouer les Variations Diabelli le prit sous son aile. Il n’avait rien à lui apprendre pour la technique, des doigts en or, un art de faire sonner le clavier profond et pourtant alerte où passe comme le souvenir de Dino CianiContinuer la lecture de Alpha et Oméga→
Sa visite à Beethoven, qu’il a narrée avec un certain brio, est restée célèbre, comme le satisfecit de Wagner sur sa Dixième Symphonie, pourtant Cipriani Potter, figure majeure de la vie musicale londonienne de la première moitié du XIXe siècle, est un quasi oublié des dictionnaires musicaux, et le disque ne l’a que peu dévoilé, trois symphonies qui donnaient envie d’en savoir plus (vieux LP Unicorn-Kanchana), voilà tout ce que l’on pouvait entendre au disque. Continuer la lecture de Londres romantique→
90 ans le 27 juillet dernier, cela ne s’entend pas. L’absence de legato, que cet art a banni depuis longtemps, fait les lignes claires, les rythmes élancés, les accents ascendants, le texte de Beethoven, enfin enluminé et plus « illuminé » Continuer la lecture de In Beethoven veritas→