Beethoven aurait-il envoûté les pianistes italiens ? Davide Cabassi nous offrait hier les deux premiers volumes, assez magistralement réalisés, de ce qui semble devoir être à terme une intégrale ; aujourd’hui, Giovanni Bellucci, qui lui a bel et bien bouclé Continuer la lecture de Sans concession→
La petite tempête circulaire qui ouvre la Waldstein indique immédiatement le degré de « beethovénisme » du pianiste qui la joue : elle doit être fantasque, c’est ici que Beethoven ouvre la porte sur d’autres mondes, que se crée ex-abrupto une autre grammaire Continuer la lecture de Né pour Beethoven→
La poignée de Sonates de Beethoven enregistrées par Andor Földes pour la Deutsche Grammophon au début de la stéréophonie aura bercé mon enfance, sous étiquette Heliodor ou Résonance.
Il y a un mythe des Symphonies de Beethoven selon le Gewandhaus de Leipzig, celui imposé par Nikisch qui fulgurait les Symphonies, les jouait à la cravache, dressant le son de l’orchestre jusqu’à l’impossible exultation. C’était déprendre Beethoven du classicisme qui l’avait engourdi Continuer la lecture de Le souvenir de Nikisch→