Scarlatti et Haendel se croisèrent plusieurs fois, à Londres, à Venise, et à Rome où le cardinal Ottoboni les réunira le temps d’une joute de claviers. C’est que le jeune Haendel éblouissait autant par ses talents de claviériste, plus même à l’orgue qu’au clavecin, que ne le faisait ce diable de Scarlatti Continuer la lecture de Le soir et le jour
Archives par mot-clé : Mirare
Des collines de Bucovine
Les chants de pays perdus ? Dans son piano empli de paysages et de danses, Lukas Geniušas m’entraîne dans les collines de Bucovine, ce pays effacé des cartes, scindé entre l’Ukraine et la Roumanie, littéralement hors du monde. Continuer la lecture de Des collines de Bucovine
Nuit à trois
L’océan de cordes de Verklärte Nacht tout entier enclos dans un piano, un violon et un violoncelle ? Eduard Steuermann, l’un des créateurs de Pierrot Lunaire, proche parmi les proches de Schönberg et compositeur lui-même, réussit cette gageure, voulant offrir à son maître à la fois la preuve de son dévouement et celle de son art. Continuer la lecture de Nuit à trois
Le maître des claviers
Bach admirait les talents de claviériste de Haendel, à l’orgue comme au clavecin, mais le théâtre allait ravir le jeune homme, le détournant vers un monde que Bach n’ignorera pas au point qu’on peut croire : le journal de ses cantates est aussi un théâtre.
Mais revenons à Haendel. Les clavecinistes imposant les merveilleux décors sonores que les instruments « historiques » pouvaient enfin faire paraître grâce à la magie des micros Continuer la lecture de Le maître des claviers
Le Diable et l’Ange
Les timbres. Voyez-vous, les timbres font un pianiste. Oui, il lui faut des doigts, du panache, de la musicalité, mais sans les couleurs le piano reste en noir et blanc. Les timbres ne sont pas donnés à tout le monde, mais Nathanaël Gouin en est le jeune maître. Continuer la lecture de Le Diable et l’Ange