La guerre fait rage, mais Vaughan Williams lui tourne le dos. Sa Cinquième Symphonie, d’autant plus après les tonnerres de la Quatrième (1931) où résonnaient les clairons et les canons à venir Continuer la lecture de La Pastorale
Archives par mot-clé : Ralph Vaughan Williams
La magicienne oubliée
Retrouvée plutôt ! Ruth Gipps resta longtemps un nom même pour les mélomanes de l’Angleterre du début du XXIe siècle, avant que Douglas Bostock révèle au disque sa Deuxième Symphonie. Continuer la lecture de La magicienne oubliée
Le Concerto oublié
D’où vient le contrebasson qui accroît l’étrangeté de Leviathan ? Des Planètes, de Ma mère l’Oye, du Sacre du printemps ? Le monstre marin du Psaume 104 a inspiré cette page étrange, notée Andante lugubre alors qu’elle dessine Continuer la lecture de Le Concerto oublié
L’automne du sorcier – Épisode 2
Londres, milieu des années soixante, Leopold Stokowski, fringant octogénaire, offre aux mélomanes de la Tamise quelques concerts-fleuve qui sont restés dans les annales. ICA les republie en proposant de nouveaux remasterings. Continuer la lecture de L’automne du sorcier – Épisode 2
Le quatuor français
Sortant du bureau de musique de Maurice Ravel, Ralph Vaughan Williams tira de son séjour parisien un merveilleux Quatuor où passent la précision d’écriture du compositeur du Concerto en sol majeur et plus encore une qualité d’imaginaire sonore quasi debussyste.
C’est la perle des trois opus consacrés par l’auteur de Job aux quatre cordes, loin devant le Quatuor de jeunesse dont si peu de versions auront paru déjà aussi proches des folksongs, y pliant des influences à peine perceptibles, et plus encore devant le Second datant de la Deuxième Guerre mondiale, qui réemploie avec plus d’habileté que de génie des matériaux tirés de diverses partitions à usage cinématographique.
Mais le Premier Quatuor fut-il jamais si justement compris ? Ni les Maggini, trop explicites, ni même les Medici, admirables par l’opulence sonore, n’auront à ce point trouvé le ton de rêve de l’Allegro, l’humour un peu folksong du faux Menuet, les espaces sensuels de la Romance, la fantaisie tendre d’un Finale où le génie du compositeur éclate.
Disque magnifique, qui rend justice à la part la moins enregistrée d’un catalogue qu’on croit totalement occupé par l’orchestre et par la voix.
LE DISQUE DU JOUR
Ralph Vaughan Williams (1872-1958)
Quatuor à cordes en ut mineur
Quatuor à cordes No. 1 en sol mineur
Quatuor à cordes No. 2 en la mineur
Verdi Quartett
Un album du label CPO 555345-2
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Photo à la une : © DR