Les sonneries des cors du Fliegende Holländer résonnent, appelant le public à revenir dans l’antre, ce soir de l’été 1955 Joseph Keilberth réglait le plus noir des Vaisseau fantôme que le disque portera jamais, Hermann Uhde réunissant dans sa grande voix d’abîme la damnation d’Herbert Janssen et la folie de George London. Continuer la lecture de Les deux Bayreuth
Archives par mot-clé : Tristan und Isolde
Ewigkeit
Apport majeur de l’édition : tout ce dont Carlos Kleiber aura autorisé la publication sous étiquette jaune magnifié dans un double album d’Audio Blu-Ray. Luxe absolu, pouvoir entendre Tristan und Isolde d’un seul souffle Continuer la lecture de Ewigkeit
Serpent de mer et apogée
On savait, d’une manière certaine, que Jessye Norman avait enregistré des fragments de Tristan und Isolde, elle n’en faisait pas mystère d’ailleurs, confessant qu’à l’opéra, où elle était rare par choix Continuer la lecture de Serpent de mer et apogée
Nuit claire
Bayreuth n’aima guère la nouvelle production de Tristan und Isolde confiée au plus jeune des frères Wagner, Wolfgang : on la trouva sèche, froide, factuelle, à cent lieues de l’épure incendiaire que son aîné avait osée en 1952 (il y reviendrait plus radicalement encore Continuer la lecture de Nuit claire
Leonard Bernstein et Tristan
Leonard Bernstein ne fréquenta le théâtre de Richard Wagner qu’épisodiquement : de New York, un premier acte de Walküre (1968, Farrell, King, Langdon), âpre et violent, mériterait d’être mieux édité, sinon les quelques scènes de Götterdämerung et déjà Tristan und Isolde.
Mais entre janvier et décembre 1981 Continuer la lecture de Leonard Bernstein et Tristan