Meisterwerke : Enesco, dix-huit printemps, délivre son chef-d’œuvre, au sens que lui donnaient les Compagnons. L’Octuor, qui s’élargit si aisément aux enchevêtrements plus complexes de l’orchestre de cordes, est un précipité du post-Romantisme et de la science contrapuntique des maîtres anciens. Continuer la lecture de Jeunesse et Tombeau
Russie perdue
L’éloquence du grand son, même dans l’intime des Préludes de Scriabine, tire illico l’oreille. Dans son piano sans un marteau, Evgeni Koroliov herborise d’un cahier de Préludes l’autre, traçant Continuer la lecture de Russie perdue
Apollon
James Ehnes enlève du Concerto de Stravinski les épines dont l’archet de Samuel Dushkin se délectait. Il était peut-être temps pour ce concerto-capriccioso de devenir un classique du XXe siècle Continuer la lecture de Apollon
Les deux Bayreuth
Les sonneries des cors du Fliegende Holländer résonnent, appelant le public à revenir dans l’antre, ce soir de l’été 1955 Joseph Keilberth réglait le plus noir des Vaisseau fantôme que le disque portera jamais, Hermann Uhde réunissant dans sa grande voix d’abîme la damnation d’Herbert Janssen et la folie de George London. Continuer la lecture de Les deux Bayreuth
Saga Schubert
Le voyage Schubert de Barry Douglas m’avait échappé. Le 7e volume me décilla : quoi, un Schubertien de première force qui m’était ignoré ? (voir ici). Le premier volume fut enregistré voici plus Continuer la lecture de Saga Schubert