Il fallait l’oser : les symphonies de jeunesse de Mozart montrent l’adolescent virtuose, Gottfried von der Goltz et ses Freiburger les font sonner comme personne Continuer la lecture de Coup de jeune
Archives par mot-clé : Aparté
Eclaircies
Longtemps, j’ai repris ce disque, et recevant celui d’Hortense Cartier-Bresson dont je vous écrirai prochainement, l’écoutant, je suis revenu à l’album de François Chaplin. C’est un pianiste Continuer la lecture de Eclaircies
Concerts pour le crépuscule
Dans son quotidien avec Couperin, les Concerts royaux auront accompagné Christophe Rousset d’abord à son seul clavecin, dialogue d’ombres, danses en apesanteur, tout un monde en soi où les instruments amis auraient semblé inutiles.
Aujourd’hui, il y revient avec trois dessus qu’exposent un continuo secret, discret, merveille de pudeur, d’élégance qui laisse chanter tout un monde obscur, crépuscule de sons d’une entêtante poésie qui laisse voir des ballets de notes. La touche agreste du hautbois, les unissons mélancoliques des trois amis, le continuo qui danse et virevolte, léger, tout compose une musique pour l’intimité, vision opposée à celle splendide et opulente, de l’ensemble Les Timbres que j’avais tant goûtée.
Mais les chemins d’ombre de Christophe Rousset et de ses amis, la viole admirable d’Atsushi Sakaï vont plus loin dans les secrets tendres de ce Couperin qui devait enchanter le calvaire des ultimes soirées du Roi.
LE DISQUE DU JOUR
François Couperin (1668-1733)
Concerts royaux (1722)
Les Talens Lyriques
Christophe Rousset, clavecin et direction
Un album du label Aparté AP196
Acheter l’album sur le site du label Aparté ou sur Amazon.fr – Télécharger ou écouter l’album en haute-définition sur Qobuz.com
Photo à la une : © DR
Europe
François Couperin, le musicien de l’indicible ? Christophe Rousset, de son clavecin où il mène ses amis des Talens Lyriques, ne l’a jamais entendu ainsi. Pas d’estompes, moins encore de distance Continuer la lecture de Europe
Retour à Madrid
Dix ans ! Revoici Ophélie Gaillard à l’assaut des audaces de Boccherini. Son archet y fuse comme la voix d’une cantatrice, virtuose jusqu’à l’ivresse, dévorant les trilles et les appogiatures, d’une vitalité folle qu’avivent encore les sortilèges Continuer la lecture de Retour à Madrid