Archives par mot-clé : Eloquence Australia

Les deux Bayreuth

Les sonneries des cors du Fliegende Holländer résonnent, appelant le public à revenir dans l’antre, ce soir de l’été 1955 Joseph Keilberth réglait le plus noir des Vaisseau fantôme que le disque portera jamais, Hermann Uhde réunissant dans sa grande voix d’abîme la damnation d’Herbert Janssen et la folie de George London. Continuer la lecture de Les deux Bayreuth

Con fuoco

Quel feu dans le Finale de la 9e de Dvořák, quelle poésie expressionniste dans son Largo, et quelle fantaisie soudaine dans l’épisode des musiciens, toute la Moravie s’invite chez les Berliner. Continuer la lecture de Con fuoco

Archet ou baguette ?

Walter Weller eut deux vies, la première comme primarius du Quatuor portant son nom, coda d’une tradition viennoise qu’il revivifia et qui s’illustra par une discographie demeurée immaculée. Continuer la lecture de Archet ou baguette ?

Tropisme Vienne

Decca avait confié toute les Sérénades, Marches, Cassations et autre danses de redoutes aux frères Boskovsky : pour cette part du répertoire mozartien chez l’éditeur londonien, la messe semblait dite, mais David Atherton ne l’entendait pas ainsi. Continuer la lecture de Tropisme Vienne

Le poète discret

« The Bel Canto Violin » proclament les disques de cette série – en fait une intégrale de tout ce que ce violoniste anglais aura enregistré pour Decca et L’Oiseau-Lyre. Comme c’est vrai ! Campoli – abandonnez vous aussi le prénom, les Londoniens ne l’appelaient affectueusement que par son patronyme – né à Rome en 1906 dans une famille de musiciens (sa mère Elvira donnait la réplique à Caruso, rien moins) Continuer la lecture de Le poète discret